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Cabinet de
Psychothérapie
Pauline DAVICO

Le pouvoir de la musique, un chemin de résilience

pouvoir musique

Aujourd’hui on m’a raconté une histoire d’enfance triste où il était question du plus sombre dont est capable l’être humain. Une histoire dans laquelle il était aussi question de la force incroyable qui réside en chacun d’entre nous. Cette personne m’expliquait comment elle s’en était sortie, où elle avait su chercher ses ressources. Une histoire de résilience, de transcendance

Sur le chemin du retour à la maison, j’étais confortablement installée derrière mon volant avec une vue somptueuse sur le bleu du ciel et la magie des nuages, comme souvent j’écoutais de la musique, et puis j’ai eu envie d’écouter de la musique française. J’accorde une grande importance à la mélodie, à l’instru et à la voix parce que ça joue un rôle capital pour me mettre les poils comme on dit dans le jargon… ou à provoquer le frisson paillette dans tout mon corps comme moi j’aime l’appeler !
Mais je suis aussi du genre à fonctionner par phases… et en ce moment j’aime écouter des chansons à texte. Donc de la musique française. Avec des mots forts, intenses, puissants, poignants… Avec des histoires parfois tristes, parfois naïves, parfois drôles, parfois, romantiques, parfois poétiques, parfois optimistes… mais toujours tellement belles et profondes.

Donc je conduisais et j’écoutais des chansons françaises à texte. Le son était très fort. C’est comme ça que j’aime écouter la musique, de manière à ce qu’elle m’enveloppe et s’immisce dans chacune de mes cellules jusqu’à atteindre mon cœur. Jusqu’à ce que j’ai l’impression de faire partie de la musique, d’être à l’intérieur de la partition.
Cet après-midi, en plus de me laisser pénétrer par la musique, je chantais, j’observais cette nature qui me fascine tant et je repensais à cette histoire qu’on m’avait racontée un peu plus tôt. Tout à coup, cela me ramenée à mon tour en arrière. J’ai eu des flashs de moi à différentes périodes de ma vie… J’avais 6 ans, 9 ans, 10 ans, 13 ans, 16 ans… Dans chaque flash j’étais en train d’écouter de la musique. J’écoutais VRAIMENT de la musique. C’est-à-dire que je ne faisais rien d’autre à part me laisser imprégner par les notes, la voix, les mots… comme je l’ai décrit plus haut jusqu’à ce que je finisse par faire partie de la musique !

C’est alors que je me suis rendue compte que, moi, c’est à travers la musique que je voyageais pour sortir de ce quotidien lugubre. C’est grâce à elle que je nourrissais mon imaginaire, que je racontais mon histoire, que je la réinventais, que je la romançais, voire la fantasmais. C’est grâce à elle que je pouvais ressentir et exprimer en partie mes ressentis et mes émotions. C’est grâce à elle que j’arrivais à remettre un peu de vie là où il en manquait cruellement à l’intérieur de moi. Certes j’aimais particulièrement les histoires tragiques que ces chansons racontaient, mais c’était quand même de la vie ! Et puis j’aimais aussi beaucoup les chansons qui prônaient la liberté, la différence et l’amour.

Aujourd’hui encore la musique fait partie intégrante de ma vie.
C’est elle qui m’accompagne le matin quand je me lève et que je fais mon réveil musculaire et énergétique. Elle est comme le câlin d’un chat au réveil dans le lit, douce et chaleureuse.
Elle m’accompagne quand je suis en joie, que je danse et je saute partout. Elle est comme un feu d’artifice, pleine de vie et de couleurs.
Elle m’accompagne lorsque je cuisine. Elle équivaut alors à un bon verre de vin, elle m’apporte rondeur, douceur et chaleur.
Elle m’accompagne lorsque je fais du sport. Elle se transforme alors tour à tour en partenaire d’entrainement ou en coach qui me pousse au bout de mes limites m’invitant à puiser dans ma motivation et mes ressources physiques et mentales.
Et puis elle m’accompagne aussi dans les moments de tristesse, de colère, d’angoisse… Elle me permet d’aller réellement à la rencontre de mes émotions. Elle m’autorise à être à fleur de peau, à pleurer, à crier. Elle me berce et me serre dans ses bras. Elle me montre des images et m’entraine dans mes rêveries internes, dans les profondeurs de mon Être.

Quoiqu’il arrive la musique fait partie de ma vie. Elle me fait vibrer. Elle est mon compagnon de route et un de mes guide de vie. Elle touche ma sensibilité, mon cœur, mon âme. Elle me fait voyager, aussi bien très loin qu’à l’intérieur de moi.
A bien des égards elle a sauvé la petite fille et l’adolescente que j’étais. Elle a été ma meilleure amie et ma confidente. Elle a accompagné une forme de résilience.
Alors merci à tous ces artistes et ces âmes sensibles qui écrivent, jouent et chantent de si beaux textes. Merci à la musique.

Pour conclure ces quelques lignes j’ai envie de citer un passage d’une chanson de Grand corps malade, qui s’est invitée dans ma voiture cet après-midi et qui illustre tellement bien mes propos :

"A quel moment tu comprends que c’est ton truc, que la musique revient pour te relever de chaque chute. A quel moment tu sais qu’elle est ta boussole, quand la vie te punie, la musique te console. A quel moment ce piano a chanté ces accords qui ont hanté ou choyé ta santé. A quel moment il est ta respiration. "

Alors pensez au pouvoir de la musique les amis !

Pour aller plus loin

J’ai envie de vous partager des musiques… mais il y en a tellement que je ne sais même pas par où commencer !
La chanson de Grand corps malade que j’ai mentionnée est intitulée “Derrière le brouillard”. Une autre de ses chansons que j’adore c’est “Dimanche soir”.
Vous pouvez aussi écouter “la vie c’est quoi ?” d’Aldebert, “”J’envoie valser” de Zazie, “La beauté du doute de Florent Pagny, “La vie d’artiste” de Christophe Maé, “L’air du vent” du film Pocahontas 🙂
Pour ne citer qu’elles…

Avec authenticité.
Pauline

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